Est-il obligatoire de prendre un notaire en cas de décès ?

Plan de l'article
- Comment régit l’aliénation des biens après le décès (volonté, volonté commune, contrat de succession) ?
- Devrait-elle être enregistrée et de quelle manière ?
- Existe-t-il des restrictions à la liberté de disposer des biens en raison du décès (par exemple, la partie nécessaire) ?
- Qui hérite et combien en cas d’absence de disposition des biens en raison de la mort ?
- Quel organisme est compétent :
- en cas d’héritage ?
- pour recevoir une déclaration de renonciation ou d’acceptation de l’héritage ?
- pour recevoir une déclaration de renonciation ou d’acceptation des legs ?
- de recevoir une déclaration de renonciation ou d’acceptation de la partie nécessaire de l’héritage ?
- Brève description de la procédure de règlement d’un héritage conformément au droit national, y compris la liquidation de la masse et la répartition des actifs (y compris des informations indiquant si la procédure successorale a été engagée par un tribunal ou une autre autorité compétente en fonction officielle) »
- Quand et comment une personne devient-elle héritier ou légataire ?
- Les héritiers sont-ils responsables des dettes du défunt et dans quelles conditions ?
- Quels documents et/ou informations sont nécessaires aux fins de l’enregistrement des biens immobiliers ?
- La nomination d’un gestionnaire est-elle obligatoire ou est-elle obligatoire sur demande ? Quelles mesures faut-il prendre si la nomination d’un gestionnaire est obligatoire ou obligatoire sur demande ?
- Qui est autorisé à exécuter le testament après le décès et/ou à gérer la succession ?
- Quels sont les pouvoirs du directeur ?
- Quels documents sont généralement délivrés conformément à la législation nationale pendant ou à la fin de la procédure successorale démontrant le statut et les droits du bénéficiaire ? Est-ce que ces documents ont une preuve spécialela force ?
Comment régit l’aliénation des biens après le décès (volonté, volonté commune, contrat de succession) ?
Lors de la rédaction d’un projet de volonté, des exigences formelles particulières doivent être prises en compte. La loi autrichienne reconnaît les types de testaments suivants :
- testament public rédigé par un notaire ou un tribunal,
- lui seul (holographique) que le testateur doit écrire et signer dans son intégralité, testament écrit (sera écrit à la main ou à la machine par quelqu’un d’autre, pas le testateur
- ), qui doit être écrit par quelqu’un d’autre, pas le testateur), qui doit être compilé en présence de trois témoins.
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Le contrat de succession (articles 1249 et au-delà du Code civil général autrichien (Allgemeines bürgerliches Gesetzbuch — ABGB)) ne peut être conclu que par des conjoints ou des couples qui sont fiancés et effectivement mariés, et il doit prendre la forme d’un acte de notaire (conformément à l’article 1, alinéa 1a) de la loi sur notariatsaktsgesetz) ; est obligatoirela présence de deux témoins ou d’un autre notaire. En vertu du contrat de succession, qui doit satisfaire aux conditions de validité des dispositions testamentaires de mortis caus, les trois quarts de la succession ne peuvent pas être disposés au plus. Dans ce contexte, les partenaires enregistrés ont les mêmes droits que les conjoints et fiancées (article 1217 du Code civil général autrichien).
Seuls les conjoints ou les partenaires enregistrés peuvent établir un conjoint (articles 583 et 1248 du Code civil général autrichien).
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Remarque : l’institution d’un « partenariat enregistré » n’est accessible qu’aux personnes du même sexe.
Les dons de donationes mortis causa sont régis par l’article 956e du Code civil général autrichien.
Ces dons ne sont possibles que sur la base d’un héritage ou d’un contrat qui doit prendre la forme d’un acte notarié.
Devrait-elle être enregistrée et de quelle manière ?
Testaments, contrats de succession et tous les contratsla renonciation au droit d’hériter de la partie obligatoire/légale peut être inscrite au Registre central autrichien des testaments (article 140.b de la loi autrichienne du Notariatsordnung (Notariatsordnung) si elles sont conservées auprès d’un notaire, d’un tribunal ou d’un avocat.
Ce répertoire électronique est géré par la Chambre autrichienne des notaires (Österreichische Notariatskammer) et est le seul registre des testaments réglementé par la loi.
Les tribunaux et les notaires doivent inscrire l’existence de tels documents dans le registre (article 140.c, paragraphe 2, de la loi autrichienne sur les notaires). Les documents sont saisis afin de les rendre plus faciles à trouver au cours de la procédure d’homologation.
Existe-t-il des restrictions à la liberté de disposer des biens en raison du décès (par exemple, la partie nécessaire) ?
La partie obligatoire (limite le degré de liberté testamentaire) est la moitié de la partie juridique appartenant aux descendants de la personne décédée et, s’il n’y a pas de descendants, un tiers de la partie juridique appartenant aux descendants du défuntparents le long de la ligne ascendante.
La partie obligatoire pour les conjoints survivants ou les partenaires enregistrés représente la moitié de leur partie légale. Si l’héritier obligatoire n’a jamais eu de liens familiaux étroits avec la personne décédée, la partie obligatoire peut être réduite.
Les bénéficiaires de la partie obligatoire ont le droit de renoncer à leur partie obligatoire avant d’acquérir l’héritage en concluant un contrat (documents notaires) avec le futur testateur.
La partie obligatoire est une créance en espèces sur une part proportionnelle de la valeur de la succession.
Le droit à la partie obligatoire doit être exercé devant les tribunaux dans un délai de trois ans (article 1487 du Code civil général autrichien).
Le délai de prescription est applicable dès que le document d’acceptation a été délivré conformément à l’article 152. Loi sur la procédure non civile (Außerstreitgesetz — AußStrg).
Il est possible de renoncer à la partie obligatoire pendant que le testateur est toujours en vie. La clause de non-responsabilité doit prendre la forme d’un acte notarié ou d’undocuments (article 551 du Code général de procédure civile autrichien).
Qui hérite et combien en cas d’absence de disposition des biens en raison de la mort ?
Si la personne décédée n’était pas mariée ou mariée et n’avait pas d’enfants, ses parents héritent à parts égales. Si les parents sont décédés avant la personne décédée, ils héritent des frères et sœurs de la personne décédée.
Si la personne décédée était célibataire ou célibataire, mais que les enfants ne vivaient pas, les enfants héritent de parts égales.
Si la personne décédée n’a pas vécu par le conjoint mais n’a pas d’enfants, le conjoint survivant devient l’unique héritier s’il n’y a pas de parents, de frères et sœurs ou de grands-parents survivants.
Si la personne décédée est hors de vie par le conjoint et les enfants, le conjoint reçoit un tiers de la succession et le reste est également réparti entre les enfants.
Les partenaires enregistrés sont soumis aux mêmes règles en matière d’héritage que les conjoints. Partenaire non enregistré (partenaire avecn’est hérité de la succession que s’il existe une disposition testamentaire à cet effet.
Toutefois, le partenaire non enregistré est protégé par la loi autrichienne sur la location et la loi autrichienne sur la copropriété du logement (Wohnungseigentumsgesetz).
Si la personne décédée et son partenaire non inscrit sont copropriétaires de l’appartement (propriété coopérative de l’appartement), la part de la personne décédée appartient au conjoint survivant.
Si le défunt n’est pas survécu par un conjoint ou des enfants, le droit de succession appartient aux parents de la personne décédée et à leurs descendants (frères et sœurs de la personne décédée) (articles 735 et 736 du Code civil général autrichien).
Si la personne décédée n’est plus vivante par des enfants mais non par le conjoint, ses enfants héritent de parts égales (article 732 du Code civil général autrichien).
Si la personne décédée est hors de vie par le conjoint et les enfants, le conjoint hérite d’un tierssuccession et héritage privilégié à certaines parties du ménage conformément à la loi.
Les deux tiers des biens sont répartis à parts égales entre les enfants du défunt (article 775 du Code civil général autrichien).
Les partenaires enregistrés ont les mêmes droits que les conjoints (article 537a du Code civil général autrichien). Note : L’institution d’un « partenariat enregistré » n’est accessible qu’aux personnes du même sexe.
Quel organisme est compétent :
en cas d’héritage ?
Tribunal de district (Bezirksgericht) ; Commissaire judiciaire (notaire) en tant qu’organe du tribunal.
La juridiction locale et effective est détenue par le tribunal de district au dernier lieu de résidence de la personne décédée (dernier lieu de résidence, résidence habituelle) (article 105 de la loi autrichienne sur la compétence judiciaire (Juridiktionsnorm — JN) et articles 65 et 66 de la loi autrichienne sur la compétence). Aux fins de l’exécution de la procédure, le tribunal de district s’appuie sur les services d’un notaireagir à titre de commissaire de la cour (article 1. Loi sur le commissaire judiciaire (Gerichtskommissärsgesetz, GKG).
pour recevoir une déclaration de renonciation ou d’acceptation de l’héritage ?
Tribunal de district ; Commissaire judiciaire (notaire) en tant qu’organe du tribunal.
pour recevoir une déclaration de renonciation ou d’acceptation des legs ?
Tribunal de district ; Commissaire judiciaire (notaire) en tant qu’organe du tribunal.
de recevoir une déclaration de renonciation ou d’acceptation de la partie nécessaire de l’héritage ?
Tribunal de district ; Commissaire judiciaire (notaire) en tant qu’organe du tribunal.
Brève description de la procédure de règlement d’un héritage conformément au droit national, y compris la liquidation de la masse et la répartition des actifs (y compris des informations indiquant si la procédure successorale a été engagée par un tribunal ou une autre autorité compétente en fonction officielle) »
La procédure de succession (ou procédure d’homologation (Verlassenschaftsverfahren) est engagée par le tribunal de district après l’annonce officielle de l’acquisitionhéritage.
Le tribunal de district compétent est le tribunal du district où se trouvait le dernier lieu de résidence de la personne décédée ou sa résidence habituelle. La procédure est menée par un notaire dans le rôle de commissaire de la cour et se termine par une ordonnance du tribunal.
La procédure de probation doit être officiellement engagée dès que le tribunal a connaissance du décès (article 143, paragraphe 1. Loi sur la procédure extra-civile (Außerstreitgesetz, AußStrg)).
Le Commissaire judiciaire détermine les successeurs dans le cadre d’une procédure judiciaire de probation (article 797 du Code civil général autrichien).
Commissaire judiciaire (article 1, al. 2, alinéa 2 et article 2 2) de la loi sur les commissaires judiciaires) établit un inventaire de la succession si une déclaration d’acceptation conditionnelle de l’héritage est déposée ; s’il y a des personnes ayant droit à la partie obligatoire ; si certaines personnes sont mineures ou pour une autre la raison pour laquelle ils doivent avoir un représentant légal ; si l’autorisation de séparation de l’héritage des biens a été délivréehéritier ; si la succession d’un autre héritier doit être prise en compte ou si une fondation privée a été établie ; s’il existe une possibilité que la succession soit transférée à l’État parce qu’il n’y a pas d’héritier ; ou si la personne autorisée ou le tuteur de la succession a demandé (article 165. de la loi sur Procédure non civile).
Quand et comment une personne devient-elle héritier ou légataire ?
Nul n’a le droit, à sa discrétion, de prendre possession de l’héritage. Elle doit être officiellement cédée pour que l’héritier puisse légalement être propriétaire, et cette procédure est appelée « transfert de propriété » (Einantwortung), sur la base d’une ordonnance du tribunal des successions (Abhandlungsgericht) (article 797 du Code civil général autrichien et article 177. Loi sur la procédure extra-civile).
Les biens ne peuvent être transférés qu’après la fin de la procédure d’homologation et lorsque les personnes compétentes présentent une déclaration d’acceptation de l’héritage comme preuve de leurs droits successoraux.
Même dans le cas de l’immobilier, la propriété est transféréeau moment du transfert de propriété, respectivement, avant que le nouveau propriétaire ait été inscrit au registre foncier.
Toutefois, si les héritiers ne demandent pas l’enregistrement au registre foncier dans un délai raisonnable, le commissaire est tenu de présenter cette demande à leur place.
Les héritiers sont-ils responsables des dettes du défunt et dans quelles conditions ?
Les héritiers sont responsables des dettes de la personne décédée avec leurs biens totaux. Toutefois, si un inventaire est créé, ils ne sont responsables que jusqu’à la valeur de l’héritage.
Quels documents et/ou informations sont nécessaires aux fins de l’enregistrement des biens immobiliers ?
Un document qui sert de preuve d’acquisition (Grundbuchsgericht) doit être soumis au tribunal d’enregistrement foncier. Les héritiers doivent soumettre un ordre de transfert, et les destinataires de l’héritage ont un certificat officiel.
En outre, il peut être nécessaire de fournir un certificat d’impôt payé et, selon la loi de la province concernée, un permis spécial délivré conformément à la législation qui les régitles transactions immobilières et, le cas échéant, la preuve de la citoyenneté du bénéficiaire.
La nomination d’un gestionnaire est-elle obligatoire ou est-elle obligatoire sur demande ? Quelles mesures faut-il prendre si la nomination d’un gestionnaire est obligatoire ou obligatoire sur demande ?
Il n’est pas nécessaire de nommer un gestionnaire.
Qui est autorisé à exécuter le testament après le décès et/ou à gérer la succession ?
Un héritier qui, au moment de l’acceptation de l’héritage, est en mesure de démontrer suffisamment qu’il a un droit successoral peut utiliser, gérer et représenter les biens hérités, sauf disposition contraire du tribunal des successions (Verlassenschaftsgericht) ; si cela s’applique à plus d’une partie, toutes les parties exercer conjointement ce droit, sauf convention contraire (article 810, paragraphe 1, du Code civil général autrichien).
Quels sont les pouvoirs du directeur ?
L’ huissier de justice joue un rôle auxiliaire dans la procédure autrichienne d’homologation. Cela dépend de la façon dont le tribunalrègle les procédures d’homologation et la position d’un commissaire de la cour en veillant à ce que les souhaits de la personne décédée soient respectés.
Conformément à l’article 816 du Code civil général autrichien, une personne décédée peut, par voie testamentaire, déterminer la personne responsable de l’exécution de son dernier souhait.
La portée des devoirs de cette personne est définie par la disposition testamentaire et couvre toutes les actions allant du contrôle de la conformité de l’héritier à certaines conditions et de la répartition correcte de la succession jusqu’à la gestion de la succession.
Si une procédure orale est organisée dans le cadre de la procédure d’appel des créanciers de la masse (articles 813 à 815 du Code civil général autrichien), le commissaire de justice doit annoncer la date de cette procédure et assigner l’huissier de justice (article 174 de la loi sur la procédure non civile).
Quels documents sont généralement délivrés conformément à la législation nationale pendant ou à la fin de la procédure successorale démontrant le statut et les droits du bénéficiaire ? Est-ce que ces documents ont une preuve spécialela force ?
Le commissaire de la Cour doit délivrer, sur demande, un certificat officiel aux bénéficiaires comme preuve de leur pouvoir de représentation (article 172 de la loi sur la procédure extra-civile).
Lorsque les héritiers et leurs titres ont été définitivement déterminés et que d’autres conditions sont remplies, le tribunal doit transférer l’héritage aux héritiers (article 177. La loi sur la procédure extra-civile : ordre de transfert).
Une copie officielle de l’ordre de virement accompagnée d’un certificat d’impossibilité d’annulation suffit pour débloquer des fonds dans les établissements de crédit (article 179. de la loi sur la procédure extra-civile).
L’ article a été tiré de https://e-justice.europa.eu
Texte juridiquement aligné : avocat Danijelatodorović